Une femme seule sur une plage

Syndrome de l’imposteur : comment le surmonter ?

Selon différentes études, 70% des personnes auraient déjà été atteintes du syndrome

de l’imposteur au cours de leur vie professionnelle. Chez les multipotentiels, le chiffre atteindrait 90%. Quelles que soient les sources, ces chiffres démontrent que nous sommes tous potentiellement sujet au syndrome de l’imposteur. Décryptage sur le syndrome de l’imposteur et ses 5 signes moins connus.

(Retrouvez le contenu de cet article en vidéo sur ma chaine YouTube)

Les 5 signes peu connus du syndrome de l’imposteur

Au-delà des symptômes du type « je ne me sens pas légitime » ou « j’ai réussi seulement parce que c’était un coup de chance », ce sentiment d’imposture se cache aussi derrière d’autres comportements :

Le comportement de « rigolo »

Vous vous dissimulez derrière un rôle de « rigolo » de service pour dissimuler le fond de votre pensée (et être ainsi « sûr » de ne pas être dévoilé)

Le bourreau de travail (ou insécure Overachiever)

Vous travaillez comme un fou, vous avez le sentiment que ce n’est « jamais assez ». Vous vivez dans un sentiment d’insécurité permanent par peur que votre supposée « incompétence » ne soit découverte.

Le pilier du monde

À force d’avoir voulu démontrer que vous étiez capable de tout faire et de tout supporter vous finissez par faire un burn-out (ou plusieurs à la suite). Vous vivez sous le joug de l’injonction « sois fort.e » sans réussir à faire autrement.

Le faux-humble (ou humble à l’extrême)

Pour vous, recevoir un compliment relève de l’impossible. Après tout, vous n’avez « rien fait » de spécial. Vous n’arrivez probablement pas valoriser vos talents et votre expertise à votre juste valeur, tant le sentiment d’imposture est puissant en vous.

Le frustré de l’effort

Pour certains, le fait de devoir fournir un effort tandis que jusqu’alors tout était facile vous font complètement douter de vos capacités. Au point de croire que vous êtes un imposteur de haut vol.


 Le super héros

Par ailleurs, un signe que je remarque souvent, c’est la difficulté à demander de l’aide. En effet, cela risquerait de mettre au jour votre imposture et un douloureux aveu d’échec.


Alors, vous vous reconnaissez dans plusieurs de ces caractéristiques ?

Si c’est le cas, il est fort probable que vous souffriez du syndrome de l’imposteur.

Pour vous aider à faire le point sur ce sujet, je partage cinq pistes concrètes afin de

aider à surmonter le syndrome de l’imposteur. Ce sont ces pistes que je propose à mes clients qui arrivent avec ce sentiment.


5 pistes pour surmonter le syndrome de l’imposteur

1 – Arrêter de se comparer aux autres

Sortez de la comparaisonite aiguë avec les experts !

Trop souvent vous choisissez de vous comparer avec des experts, des personnes que vous reconnaissez comme « plus hautes » que vous.

Leon Fenstinger appelle cela la comparaisonite ascendante.


Or avec ce type de comparaison, vous allez tout droit vers l’altération de votre capital 

« estime de vous » et entrez dans le cercle infernal de la dépréciation.

Et cette dépréciation vous conduit le plus souvent à l’immobilisme : « tu as vu ce qu’il

fait ? je n’en serai jamais capable ! »

     

Alors face à ce poison de la comparaison je vous propose deux pistes : 

  • Cesser de regarder vos “concurrents” 

cela peut aller jusqu’à vous désabonner de leurs réseaux sociaux, de leurs newsletters, s’il le faut. Ce sera une vraie bouffée d’oxygène ! 

 

  • Vous remémorer que l’expertise s’affine avec l’expérience bien plus qu’avec

f l’apprentissage. Donc si la tentation d’une nième formation fait jour, avant de vous lancer, expérimentez et vérifiez s’il est bien utile de vous former !

Un champignon de très près avec des détails uniques

2 – Cultiver votre estime de vous

La question de l’estime de soi est centrale dans le sentiment d’imposture.

Nous ne sommes pas tous égaux face à l’estime de soi. Nos familles n’ont pas toujours su nous aider à développer à ce capital.

Si vous n’êtes pas responsable de ce que vous avez reçu (ou pas) durant l’enfance, vous

êtes en revanche responsable de ce que vous en faîtes.

Cela signifie que nous avons toutes et tous la possibilité d’apprendre à développer notre estime de soi. C’est un entrainement au quotidien. Pour cela, je recommande deux choses :

  • Apprendre à s’autoféliciter et à reconnaître ses avancées
  • Comprendre ses besoins et apprendre à les nourrir

3 – Contrer le syndrome de l’imposteur en changeant vos schémas de pensées

S’ attaquer à vos croyances limitantes pour les remplacer par d’autres plus permissives

Le travail de Byron Katie est un excellent outil pour cela. Grâce à des questions

toutes simples, elle nous amène à déconstruire nos croyances.


Ainsi, si vous trouvez qu’une croyance revient souvent, passez-la au filtre des questions que Byron Katie suggère. 

Vous pouvez télécharger l’exercice ici. Utilisez-le dès que vous voyez une croyance limitante apparaît.

4 – Changer votre dialogue interne

Apprendre à reconnaître ces messages intérieurs qui vous font plus de mal que de bien

Le « sois parfait », ce message contraignant (dit aussi « driver »), nous amène à croire que pour avoir de la valeur, il faut que tout soit parfait.

En lui obéissant, vous placez la barre tellement haut qu’il n’y a pas place à l’erreur. De ce fait, le risque est de ne rien terminer par crainte que ça ne soit pas parfait. Vous cumulez alors syndrome de l’imposteur et procrastination !

 

Pour sortir des pièges du driver « sois parfait », je vous suggère deux pistes

  • Accepter de passer à l’action avant d’être prêt, car il n’y aura jamais de moment idéal
  • Se remémorer que la clarté vient de l’action


5 – Changer votre regard sur l’échec

Autorisez-vous à expérimenter, sans être assuré du résultat, pour vous amener à considérer  l’échec comme une source d’apprentissage.

Pour bon nombre d’entre-vous, faire bon nombre de choses vous est facile.

Mais et si vous n’arrivez pas à mener une action du premier coup… « c’est forcément un échec ! »

Comme si tout devait venir sans effort et que vous oubliez que les gens qui ont fait le chemin avant vous ont eux-aussi souvent échoué.


Pour changer votre regard sur l’échec et surmontez ce sentiment d’imposture, je vous suggère plusieurs actions concrètes à mettre en œuvre :

  • Apprendre à célébrer vos échecs comme des réussites
  • Adopter la stratégie des petits pas pour conforter une à une vos avancées
  • Faire la liste de vos réussites et de vos talents
  • Et surtout, apprendre à considérer vos échecs comme une forme de « brouillon » de vos succès.

Avec ces cinq pistes, vous devriez pouvoir dépasser ce sentiment d’imposture et poursuivre vos avancées plus sereinement pour trouver votre place dans votre vie professionnelle.

Si vous aussi vous vous reconnaissez dans les signes moins connus du syndrome de l’imposteur et que vous souhaitez libérer votre potentiel (sans avoir à changer qui vous êtes) pour trouver votre place dans une vie professionnelle qui a du sens et de l’impact, j’aurai grand plaisir à vous offrir un temps d’échange sur ce sujet.

Pour cela, prenez rendez-vous dans mon agenda, nous verrons ensemble comment je peux vous aider.

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