« Je sature ! J’ai 10.000 projets sur le feu mais là je n’en sors plus ! Au final, ma vie est une succession de Up and Down. Je suis épuisé et pour tout dire mon entourage aussi« .
Ces propos sortent de la bouche de mes clients.
Souvent brillants, très engagés, portés par des idéaux de contribution élevés, passionnés par 10.000 choses, leur vie est une alternance de périodes d’exaltation et de découragement qui mènent parfois à l’épuisement.
Au moment où je vous rencontre, vous pensez être bligés de vivre ainsi, comme pris au piège de votre mode de fonctionnement.
Pourtant des pistes existent pour nourrir cette soif d’apprentissage sans y laisser toutes vos plumes.
J’en partage quelques-unes avec vous dans ce nouvel article.
Poser ces mots est un pas énorme, ça n’est toutefois pas suffisant
Il aura certainement fallu quelques années de répétition de ces scénarii, de questionnements en tout genre, de succession de phases Up and Down et de lectures choisies pour poser des mots sur votre mode de fonctionnement : multipotentiel.
Pour comprendre que votre cerveau a besoin d’être sans cesse nourri sous peine de vivre l’ennui, le désintérêt et qu’il ne s’agit ni d’instabilité, ni d’amateurisme ni d’incapacité à aller au bout de vos projets.
Poser ces mots est un pas énorme, ça n’est toutefois pas suffisant pour trouver un équilibre de vie.
Si à la phase de reconnaissance succède celle de l’acceptation « je suis comme ça et je l’accepte», il est tout aussi important de franchir celle de la responsabilité.
Prendre la responsabilité, c’est apprendre à prendre en charge tous les aspects de votre mode de fonctionnement . C’est nourrir votre cerveau vorace ET apprendre à éviter les sorties de route.
Une première piste va consister à explorer vos besoins et vos limites
Il ne s’agit pas de ralentir le bolide que vous pilotez mais d’organiser les points de ravitaillement et de contrôle par lesquels vous devez passer pour continuer la route.
Quand les voyants indiquent que le moteur chauffe il est souvent trop tard.
J’observe souvent que vous êtes presqu’uniquement focusé sur les besoins qu’exprime votre cerveau : il crie famine, il veut aller vite, être stimulé sans cesse.
A tel point que vous n’entendez plus vos besoins corporels et/ ou émotionnels.
Pourtant, lorsque votre cerveau déconnecte, le corps et le cœur ouvrent de nouvelles voies invisibles jusqu’alors.
Comme je l’ai partagé dans cet article si l’une des batteries de votre circuit tête/ cœur/ corps fléchit, elle fait alors baisser la puissance de l’ensemble.
Intégrer dans votre agenda une place pour le sport, la méditation, la cuisine, le jardinage, les mandalas, toute activité qui déconnecte le cerveau ( … ) devient alors une routine nécessaire et indispensable pour continuer de nourrir la « bête» et la contenir.