D’abord reconnaître la voix/voie du saboteur
Pour commencer, je vous invite simplement à reconnaître cette petite voix qui vient vous stopper dans votre élan…
Un peu à la manière d’une émotion qui survient (cf. Cessez de gérer vos émotions, accueillez-les).
Puis notez, identifiez à quel moment cette voix surgit. Sur quoi, quand et comment vous sabotez-vous ? Êtes-vous plutôt du genre à repousser au lendemain, à mettre en place des stratégies pour éviter de vous y mettre, à tomber malade, à trouver une autre chose à faire. Est-ce pour tout type de projet ?
Notez, identifiez, conscientisez, car le plus souvent il s’agit bien d’un processus inconscient.
Puis identifier ce qui se cache dessous !
C’est tout sauf un exercice facile ; plus simple à faire en étant accompagné.
Pour cela posez-vous la question : et, si ça marchait, et si j’y arrivais, que se passerait-il ? En creusant (ce phénomène inconscient) avec des personnes que j’accompagne, on arrive à des choses comme : « j’ai peur de réussir… car au final dans ma situation actuelle, je ne fais de l’ombre à personne » .« Je n’ai jamais réussi, donc si ça changeait, est ce que l’on m’aimera encore ? » « Si je vais jusque-là, je ne suis pas du tout sûre de respecter les valeurs que l’on m’a inculquée dans mon éducation (…), je ne peux donc pas le faire». Au final, c’est parfois la culpabilité qui émerge, ou la peur de modifier un équilibre bien établi, ou celle d’écorner la loyauté au système familial ou professionnel dans lequel vous évoluez ! Ces phénomènes sont très puissants, et il est difficile de les conscientiser seul ; c’est la raison pour laquelle il vaut mieux être accompagné.