Bref c’est un embrouillamini relationnel, où après y avoir tempêté et peut-être même versé quelques larmes, la seule issue est de se renfermer sur eux-mêmes.
Il est vrai que très souvent, ils revendiquent une communication authentique et sincère. Comme ils ressentent les choses profondément et comprennent vite, très vite ils livrent alors, sans fioriture et sans filtre leurs solutions.
Tous les éléments s’ajustent alors pour qu’un jeu relationnel survienne, sans crier gare !
Dans ce nouvel article, j’explore le triangle de Karpman ou triangle dramatique, un outil intéressant qui met en lumière le mécanisme de ces situations. Et je vous propose plusieurs pistes pour stopper ces jeux relationnels épuisants et contre productifs.
Victime, sauveur, persécuteur : la triade de Karpman
Le triangle dramatique ou triangle de Karpman illustre trois façons avec lesquelles vous entrez en relation.
Certains d’entre vous vont opter pour une posture haute, d’autorité voire de reproche c’est celle du persécuteur. C’est souvent une posture qui se nourrit de critique, d’interdit. Elle s’illustre au travers de phrases comme :
Mais, pourquoi n’as-tu pas fait ceci cela ?
Ou je ne comprends rien à ta démarche.
Tu devrais faire cela plutôt que …
D’autres entrent dans la relation par la plainte, c’est la posture de la victime. On la reconnaît à des phrases comme :
Ça ne va jamais.
Je suis déçu, je n’y arrive pas …
Je suis un incompris
Enfin d’autres endossent le costume du sauveur, déjà décrite dans la vidéo le syndrome du sauveur. Le sauveur s’avère toujours prêt à aider, à faire à la place de l’autre, à proposer une solution, sans même avoir pris le temps de vérifier s’il y a eu une demande exprimée.