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Poser ses limites vous est difficile ?
En fait, savoir dire non sans culpabiliser, c'est juste difficile pour bon nombre d’entre nous.
En effet, souvent nous sommes face à ce dilemme :
• Si je lui dis ce que je pense, je risque d’être jugé, voire ne plus être apprécié !
Parfois, c'est aussi la voix de la culpabilité que nous écoutons
• Qui es-tu pour oser dire non ?
• Qui es-tu pour penser différemment alors que tous les autres pensent pareil ?
Alors vous acceptez beaucoup de choses, vous vous adaptez, suradaptez, au risque d’imploser voire d’exploser quand trop c’est trop.
Aujourd’hui vous prenez conscience que « laisser » les personnes entrer chez vous ne concourt en rien à votre équilibre ni à votre bonheur et que la culpabilité est aussi bien mauvaise conseillère !
Alors comment faire pour apprendre à poser vos limites quand il est encore temps ?
Savoir dire non sans culpabiliser avant l'implosion
Si j’ai souhaité aborder ce sujet, c’est parce que ce thème revient régulièrement en séance.
Vous sentant différent, atypique, vous avez peut-être développé cette stratégie du dire oui à beaucoup, à tout en pensant ainsi être davantage apprécié ou pensant ainsi mieux vous sentir à votre place au travail, vis-à-vis de votre N+1…
Ce que vous percevez en revanche, c'est qu’à force de dire oui, à force d’avoir trop accepté, vous vous sentez au bord de l’implosion et que vous risquez de ne plus rien contrôler !
Et le risque, c'est que cela explose à un moment mal venu, sur un sujet anodin et d’être alors taxé par votre interlocuteur comme quelqu’un d’épidermique, de soupe au lait, de rebelle…
Et au final de rentrer dans le fameux triangle de Karpman et passer ainsi de sauveur à persécuteur.
Alors que faire pour éviter ces pièges relationnels ?
Trois pistes me paraissent essentielles et faciles à mettre en oeuvre
3 pistes pour savoir dire non sans culpabiliser
1. Faites le bilan de vos forces et de vos difficultés
C’est en apprenant à mieux vous connaître que vous allez plus facilement définir avec clarté vos limites.
Pour cela prenez le temps de répondre à ces questions :
– Quelles sont mes forces personnelles
– Quelles sont les parties de moi que j’accepte de ne pas pouvoir changer ?
– Quels sont mes succès ?
– Quelles sont les expériences négatives que j’ai connues et quelles informations me donnent elles sur mes limites ?
Fort de cet apprentissage, vous formaliserez plus facilement ce qui vous insupportable, sans avoir à vous justifier.
2. Centrez-vous sur vous !
Trop souvent je vous entends me parler des autres et de leur comportement.
Pourtant, vous ne pouvez rien faire pour eux !
Quand je vous invite à vous centrer sur vous, cela signifie de clarifier vos ressentis et de commencer à identifier petit à petit vos besoins qui surgissent. Trop souvent vous êtes dans la difficulté pour les nommer.
En clarifiant les émotions qui se manifestent , vous allez petit à petit en apprendre beaucoup sur vos besoins et sur comment les satisfaire. Les émotions sont vos meilleurs guides pour vous aider à traverser toutes les situations, alors ne vous coupez pas d'elles.
En développant cette compétence, vous développerez petit à petit une conscience de plus en plus fine de votre mode de fonctionnement.