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Comme bon nombre des leaders que j’accompagne, salariés, indépendants ou dirigeants d’entreprises, vous êtes surement extrêmement « créatifs » ET bouillonnant d’idées (souvent novatrices d’ailleurs).
Vous êtes porteur.es de plusieurs projets à la fois, la peur de l’ennui vous guette et vous êtes animé.es par des intérêts divers et variés.
Le problème quand on pense trop
Pourtant, vous me faites souvent part des mêmes frustrations
– Celle de ne jamais vous arrêter de penser,
– Celle de vous perdre dans vos idées, ou de perdre vos idées
– et aussi celle de ne pas arriver à les concrétiser.
Au moment où je vous rencontre, vous êtes comme dans une posture de « dernière chance ». Vous avez essayé de vous canaliser vous-même, parfois laissé tomber en chemin. Vous vous êtes orienté vers de nouveaux projets, en en laissant quelques uns derrière vous.
Et vous me décrivez une impasse bien connue : trop d’idées, trop d’énergie dépensée pour pas beaucoup de concret.
La dévalorisation, le manque d’estime de soi ne sont plus très loin.
C’est comme si alors que vous être très puissant dans le « monde des concepts, des idées », vous vous trouviez fort démunis dans le monde de la réalisation concrète.
Comme si vos idées qui vous emmènent systématiquement vers d’autres plus puissantes encore vous enfermaient dans un cycle qui vous maintient dans ce monde de « l’idéation ».
Si vous l’avez parfois vécu par le passé comme un atout, vous vous lassez et vous voulez dépasser cet état.
Alors que faire ?
Passer de l’idée à l’action sans s’éparpiller
Pour interrompre ce cycle, je propose souvent de suivre trois pistes :
Accoucher- Incarner- Poser un cadre
1 – Accoucher ou l’art de la maïeutique socratienne
La formulation des idées est souvent un procédé complexe chez vous : vous recherchez le mot juste, vous passez d’une idée à une autre, du coq à l’âne.
Tout cela peut vous occuper un temps certain et vous amener à vous perdre très vite dans vos idées.
Quand les mots sont difficiles à trouver, c’est forcément compliqué de communiquer avec les autres et de rendre visible ce qui vous anime.
La reformulation par un tiers (neutre et non engagé comme peut l’être un coach ou un sparring partner) vous permet alors d’accoucher de vos idées, de les clarifier, de les préciser.